Revalorisons Pulvermühl en association avec ses habitant(e)s!

Lundi, 2 octobre 2017, une délégation de déi Lénk Stad composée de Guy Foetz, David Wagner, Michel Erpelding, Jean-Laurent Redondo, Alain Rolling, Jeanne Schosseler, Mark Theis et Paul Thévenin, s’est rendue à Pulvermühl pour une visite du quartier en compagnie de Yolanda Moya et de Monsieur Bernard Schneiders du Syndicat d’intérêts locaux et d’initiative Pulvermühl (SILIP). Lors de cette visite, les représentant(e)s de déi Lénk ont pu prendre connaissance des problèmes rencontrés par les habitant(e)s de ce quartier longtemps négligé, mal entretenu et en manque d’infrastructures. Prônant l’association directe des habitant(e)s aux décisions qui les concernent, déi Lénk accorde une grande importance à ce genre de visites. Car qui connaît mieux le quartier que les personnes qui y vivent ?

Entouré de formations rocheuses, coupé en deux par un axe de communication majeur, Pulvermühl est à la fois isolé d’un point de vue topographique et exposé à de fortes nuisances dues au trafic automobile.

Pour assurer la sécurité des nombreux cyclistes qui passent par le quartier tout comme celle des piétons, déi Lénk Stad soutient l’idée d’étudier l’aménagement d’une piste cyclable sécurisée sous le pont le long de l’Alzette, à l’image de celle réalisée à Hesperange.

Nous soutenons aussi l’implantation d’une borne de location de vélos dans le quartier.

Conformément aux revendications du SILIP, déi Lénk Stad estime que le quartier doit bénéficier d’une meilleure desserte par les transports en commun, y compris par certaines lignes de bus RGTR qui ne s’y arrêtent actuellement pas, ainsi que par le City Night Bus.

Pour diminuer le temps de blocage du nombre très réduit de places de stationnement disponibles, déi Lénk soutient aussi la proposition du SILIP de réduire la durée maximale de stationnement autorisée pour les non-résidents.

De même, l’implantation de bornes escamotables réservées aux riverains à certains endroits du quartier permettra de  réduire la circulation automobile à l’intérieur du quartier.

La réalisation de logements pour 600 habitant(e)s (contre 400 à l’heure actuelle) dans le cadre du projet de la nouvelle Cité Polvermillen n’est pas, en soi, une mauvaise chose.  déi Lénk estime pourtant qu’il est impératif d’adapter l’infrastructure routière (sans nécessairement l’augmenter), d’améliorer fortement les liaisons avec les bus vers le Centre-Ville et de développer l’accès vers l’ascenseur du Grund. déi Lénk souhaite aussi une intervention directe de la part de la Ville, pour que les nouveaux logements ne soient réservés à une population privilégiée.

Quant au chantier, étant donné qu’il s’agit d’un ancien site industriel qui et que certains habitant(e)s  se plaignent d’ores et déjà de l’impact négatif des travaux d’assainissement sur leur santé, déi Lénk Stad appuie le SILIP dans sa revendication d’une campagne d’information et de dépistage dans les logements existants les plus exposés.

Enfin, d’une manière plus générale, les espaces publics du quartier, aujourd’hui fortement négligés, doivent être réhabilités. L’espace dédié aux victimes de la Seconde Guerre mondiale doit être revalorisé pour devenir une véritable place publique et un lieu de rencontre. Une action similaire doit être entreprise au sujet de l’aire de jeux, en piètre état et menacée par des chutes de rochers. Au cas où des raisons de sécurité rendraient cette solution préférable, il faudrait la déplacer.

Finalement, l’espace à l’entrée de la rue Pulvemuhl, près de la station-service, doit être redéfini pour éviter toute confusion entre espace public et espace privé. Il faut aussi mettre fin au stationnement sauvage et au dépôt d’ordures par les non-résidents, tout en sécurisant l’arrêt d’autobus et en le dotant d’un abri.

Communiqué par déi Lénk Stad
Luxembourg, le 3 octobre 2017                               

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