Élections communales à Strassen
Depuis 7 ans l’LSAP, le CSV et les verts forment une coalition contre le parti dominant, le DP. Politiquement, cette coalition favorise le parti du bourgmestre – le LSAP – qui gagne régulièrement en voix et en siège. Les verts étaient représentés par Jean-Paul Faber au collège échevinal. Mais Jean-Paul, après son retrait en tant qu’échevin il y a deux ans, était de plus en plus isolé pour réaliser un certain nombre de projets d’envergure. Six mois avant les élections, il s’est adressé à déi Lénk, pour introduire trois revendications importantes dans la campagne communale à savoir: la construction d’un centre de soin pour personnes âgées, la participation des citoyen(en)s aux discussions et aux prises de décision dans le cadre du plan d’aménagement général (PAG), et des solutions aux émissions de particules fines, dues au trafique routier particulièrement intensif à Strassen.
Fait remarquable, après notre première intervention, tous nos concurrents politiques ont également mis à l’ordre du jour les problématiques susmentionnées. Donc succès sur toute la ligne? La section a décidé de continuer notre campagne pour enraciner une politique de gauche à Strassen.
Les résultats des élections du 8 octobre ont confirmé le rapport de force: le DP perd 0.5% des voix et un siège au bénéfice de l’LSAP. Le CSV perd 1% et les verts 3,3%. Et nous gagnons 4,5% des voix, mais nous n’obtenons pas de siège au conseil communal. Une analyse plus détaillée montre que notre liste a été bien choisie, mais Jean-Paul Faber, la personnalité la plus en vu, a perdu deux tiers de ses voix individuelles par rapport à ses candidatures précédentes. Nous devons reconnaître qu’il a perdu en crédibilité sur une liste de déi Lénk.
La coalition entre l’LSAP et le CSV continuera donc, mais la question suivante reste d’actualité, les projets d’une construction d’un centre de soin, d’une protection contre les particules fines ou d’une participation citoyenne à l’élaboration du PAG seront-ils réalisés?
Le suivi de ces chantiers nécessiterait donc une continuation de notre travail politique par des moyens que nous devrions encore définir.